dimanche, septembre 18 2011

Black

C'était un chien remarquable. Ses parents étaient de races Groëndal et Leonberg.

Black

Il a vécu dans notre famille de l'âge de 3 mois à l'âge de 16 ans.

Maman fut obligée de le faire piquer un jour de finale de league des champions, il y a bien longtemps que je n'étais plus à la maison.

Lorsqu'il est arrivé à la maison en mars 1977, c'était un petit ourson noir, de grosses pattes, une oreille un peu de travers qui donnait l'impression qu'il avait un beret, avec mon frère nous courrions plus vite que lui, mais cela n'a pas duré.

J'étais au CM2, les deux parents travaillant, nous passions nos mercredis seuls avec lui et nous lui en avons fait voir de toutes les couleurs.Nous l'emmenions courir sur le terrain d'un voisin qui était exploité par un pépiniériste c'était un bon terrain de jeu, car les arbres déracinés laissaient place à de vraies petites fosses dans lesquelles nous pouvions nous cacher et lorsqu'il y sautait pour nous y rejoindre le faisait pousser une espèce de grognement "onnnnnnnnrrr" à sa réception.

La famille ne voulant pas le voir cloitrer dans le garage de longues journées ou pire encore attaché avec une chaine, mon père fut obligé de construire un entourage à la maison. Il a construit la petite murette pratiquement seul (1500 m2 à entourer), je me souviens à peine l'avoir aidé avec mon frère et maman à mettre le grillage. Mon oncle Antonio lui est descendu des Vosges avec un portail qu'il avait lui même confectionné (enfin il me semble, je suis sûr en tous les cas que c'est lui qui en avait fait la pose).

Black et sa gamelle

Pour revenir au toutou, comme tous les chiens convenablement éduqués il avait de nombreuses limites, il n'avait pas le droit de monter à l'étage dans la maison, pas le droit de poser une patte sur le tapis du salon. D'ailleurs, cela donnait l'occasion de le chicaner comme on dit par ici, lors des apéros nous posions des cacahuètes ou autres friandises hors de sa portée sur le tapis, et bien sûr au final comme il ne pouvait l'attraper il recevait quand même sa friandise non sans avoir essayé et avoir amusé la galerie.

Sa caractéristique principale ou sa manie, peu importe, était qu'il possédait en guise de gamelle une vraie casserole Téfal qu'il promenait lorsqu'elle était vide en la tenant par la queue. Lorsqu'il était l'heure de la soupe, maman lui disait d'aller chercher sa gamelle et il faisait le tour de la maison pour la trouver et la rapporter.

Le dimanche matin, il avait pris la sale habitude lorsque la famille tardait à se lever de prendre sa gamelle dans la gueule et la lâcher sur le carrelage de la porte d'entrée. Il réussissait son coup et réveillait ainsi toute la famille obtenant sa gougoutte de lait.

Malheureusement, c'est la maladie et non la vieillesse qui l'a emporté. Il avait attrapé une ou des tumeurs ou niveau du colon (si on peu appeler cela comme ça pour un chien), il fut opéré une première fois à l'école vétérinaire de Marçy l'Etoile ce qui lui permit d'être encore présent pendant deux ou trois ans il me semble. Je dis il me semble car je n'étais plus à la maison depuis de nombreuses années et je le voyais uniquement lors de mes passages chez les parents.

J'ai passé un peu moins de 5 ans avec lui, avoir la fête et jouer un peu avec à chaque retour d'école, et tous les matins il m'accompagnait quelque soit le temps avec maman jusqu'à l'arrêt de bus.

Quand j'aurais un peu de temps je continuerai un peu ce billet, car il y a quelques annecdotes, morsures et autres encore à raconter.

vendredi, avril 7 2006

Picwic

Eh oui PICWIC c'est le petit chat qui jette un oeil par-dessus les billets et qui veillera sur le site depuis le paradis des chats. PICWIC Avant sa disparition tragique sous moult roues de voitures à 100 mètres du domicile, il veillait souvent sur moi depuis le rebord de la fenêtre. Attachant comme  […]

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